Confinement et travail scolaire : merci aux professeurs

 

UN GRAND MERCI AUX PROFESSEURS

Vous l’aurez compris : cet article de blog est une déclaration d’amour au métier de professeur tant décrié, tant méprisé ces derniers temps. La période de confinement et la difficulté de gérer le travail scolaire a permis de redécouvrir le métier de professeur et c’est l’occasion pour nous de dire merci aux professeurs. Chez Réussir, nous avons toujours pensé que le métier d’enseignant était primordial dans une société. Bien entendu, tout le monde a son rôle à jouer, tout le monde fait tourner la machine, tout le monde a une fonction dans un tel rouage. Mais il n’y a personne en France qui n’ait eu de contact avec un professeur. C’est peut-être d’ailleurs la raison pour laquelle beaucoup se croient légitimes à parler d’un métier qu’ils ne connaissent pas. Mais en dehors de toute polémique, notre objectif est bien de leur dire MERCI, MERCI ET ENCORE MERCI ! 

 

Cette étape du confinement est désagréable pour tous. Même si c’est pour une très bonne cause, ne pas pouvoir sortir comme on le veut peut être générateur de stress, de fatigue, d’un énervement difficile à maîtriser…Surtout à l’approche des beaux jours, nous aimerions pouvoir nous balader en famille, faire des activités sportives, sortir profiter du soleil et de nos amis…

DE LA NECESSITE DE RESTER CHEZ SOI

Pour autant, un petit être invisible surnommé le Coronavirus ou COVID-19 en a décidé autrement et nous devons nous plier à cette injonction. Rien n’est plus important, pour nous protéger ainsi que ceux que nous aimons. Rien n’est plus important pour faciliter le travail du personnel soignant et de ceux qui sont obligés de continuer à travailler. Nous leur souhaitons d’ailleurs beaucoup de courage et nous leur rappelons que nous leur devons beaucoup. Nous pensons également aux chercheurs qui traversent depuis longtemps une période difficile et nous comptons sur eux, plus que sur d’autres, pour nous sortir d’une crise qui risque d’être très dure à surmonter pour le pays.

Depuis désormais plusieurs semaines et aujourd’hui plus que jamais, un seul mot d’ordre :

 

RESTEZ CHEZ VOUS !

 

Profitez-en pour passer du bon temps en famille. Sortez les jeux de société, faites des petits plats à plusieurs mains dont vous pourrez tous vous régaler, allez voir les différentes visites virtuelles proposées par tous les musées du monde. Cet isolement forcé a démontré que nous sommes tous capables de déployer des trésors d’imagination et de créativité.

Nous n’avons pas le choix donc tant que nous ne verrons pas l’issue du confinement, il s’agit de passer cette épreuve de la manière la moins désagréable possible et de la transformer en une succession de petits moments joyeux.

Sauvez des vies, restez chez vous !

« Sauvez des vies, restez chez vous ! »

CHARGE MENTALE ET AUTRES JOYEUSETES

Bien entendu, suite à cette fermeture généralisée des collèges, lycées et autres établissements scolaires de France, tous les parents se sont retrouvés du jour au lendemain à devoir mener de front le télétravail, les devoirs des enfants et la maison. La désormais fameuse « charge mentale » de certaines mamans et/ou papas n’a pas diminué, bien au contraire. Quoiqu’il en soit, cette situation de confinement semble être partie pour durer aussi des interrogations percent et nous pouvons d’ores et déjà en tirer quelques enseignements.

CONTINUITE PEDAGOGIQUE ?

C’est une bien jolie formule pour désigner le fait que les lycéens, collégiens et autres élèves français continuent d’apprendre, de réviser, de travailler à la maison. Mais est-ce vraiment une continuité pédagogique ? Est-ce seulement de l’école à distance ? Des cours numériques ? Les témoignages abondent de toutes parts pour dire que non. Ce n’est rien de tout cela.

NON ! Ceci n’est pas l’école ! Pour qu’il y ait école, il faut des enseignants, des élèves dans une classe. Les parents ne sont pas enseignants (certains le sont, me direz-vous, mais il faut reconnaître que ce n’est pas la majorité) et ce que propose l’école ne peut pas être reproduit ailleurs qu’à l’école. L’école est aussi une lieu de socialisation, un lieu neutre, un lieu d’apprentissage, d’écoute, un lieu où s’effacent les catégories sociales. Il ne reste plus qu’un élève face à un enseignant. Prétendre instaurer une « continuité pédagogique », c’est au mieux un mensonge, au pire une imposture. Nous verrons dans un autre article comment pallier les carences de cette année scolaire.

Aujourd’hui, il faut faire le constat suivant : si les élèves peuvent continuer à travailler chez eux, c’est UNIQUEMENT GRÂCE AUX ENSEIGNANTS qui ont utilisé leur matériel, leur ordinateur personnel, leur encre, leur papier, leur téléphone pour garder un contact avec les élèves.

Cependant, cette situation ne doit pas faire oublier qu’il est impossible de remplacer les professeurs et la classe par une solution numérique. Les inégalités se creusent et même les mieux lotis ne pourront, à long terme, qu’en pâtir.

LE PROFESSORAT, UN METIER, UN SACERDOCE…

Tout le monde l’aura compris désormais : être professeur ne s’improvise pas. Sinon, nos enseignants ne feraient pas autant d’années d’études. On ne peut prétendre faire le même travail qu’eux qui cherchent, innovent, font des choix pédagogiques, s’évertuent à répéter, à trouver le meilleur moyen d’aborder et de travailler un sujet pour le faire comprendre de tous. Un enseignant remet sans cesse son travail en cause, doute, s’interroge, trouve les solutions. Son travail est sans arrêt amélioré, perfectionné. Il est à l’écoute des besoins de ses élèves et s’il est empêché dans sa fonction, si le mécanisme se grippe, il en est le premier à souffrir. Pour autant, il n’en est aucunement responsable. Bien souvent, c’est par manque de temps, pressé par une administration sourde et aveugle, qui s’égare dans des circonvolutions inutiles et délétères.

Être enseignant, c’est un métier, souvent une passion, un sacerdoce. Combien de temps passé pour préparer une séquence pédagogique, un chapitre ? Seuls les enseignants et leur famille proche sauront répondre à cette question.

Les professeurs sont des êtres responsables, soucieux de la réussite de leurs élèves et en connaissance de cause, ils sauront faire les meilleurs choix pour vos enfants. Il faut désormais que tout le monde leur fasse confiance et les soutiennent. Il faut que l’administration se décide à les écouter. Ils ne défendent pas leur pré carré mais défendent les écoliers, les collégiens, les lycéens, les étudiants qui sont leur principale préoccupation. C’est un des rares métiers à demander une abnégation quotidienne.

 

Confinement et travail scolaire : merci aux professeurs !

LES BENEFICES DE LA CRISE DU COVID-19

La crise du COVID-19 aura au moins eu l’avantage de déciller les yeux de ceux qui pensaient que les professeurs étaient des privilégiés, des nantis. Il faut maintenant que tout le monde leur fasse une entière et pleine confiance et qu’on les laisse travailler avec leur libre-arbitre, leur libre-choix, sans les assommer de directives, de nouveaux programmes aussi hors-sol les uns que les autres. Il faudra bien reconnaître que les véritables spécialistes sont ceux qui sont sur le terrain quotidiennement. Leur laisser la liberté de leur pratique ne veut pas dire que ce serait l’anarchie bien au contraire.

 

MERCI A TOUS LES PROFESSEURS !

 

 

REUSSIR.COM
1 cours lazare Escarguel
66000 PERPIGNAN
Tel: 06.56.77.51.38

Joignable de 9h à 20h

Lundi : 9h30 - 16h30
Mardi : 9h30 - 16h30
Mercredi : 9h30 - 16h30
Jeudi : 9h30 - 16h30
Vendredi : 9h30 - 16h30
Samedi : 9h30 - 16h30
Fermé le dimanche